• 240 - La Compagnie des Indes à Lorient

     

    Bretagne01

     

    Pour la Communauté "Vieux métiers" d'Eléonor

     

    Suite de l’art. 237

    Après avoir fait le tour de l’extérieur de la Citadelle de Port-Louis, Fiston1 et Claire-Cerise pénètrent à l’intérieur des bâtiments qui accueillent le Musée de la Compagnie des Indes et le Musée de la SNSM (Société Nationale du Sauvetage en Mer).

    Voici donc pour commencer l’Histoire de La Compagnie des Indes agrémentée des quelques clichés pris par C-C… cela est permis, pourquoi s’en priver !

    La Compagnie des Indes (3)

    Nous défilerons devant de belles vitrines, de beaux tableaux et de beaux panneaux explicatifs…

    Il y a bien longtemps, ce sont les populations arabes qui prirent rapidement le contrôle du commerce avec l’Asie.

    Mais les Portugais sont les premiers européens à contourner le monopole arabe !

    - En 1434, ils dépassent le Cap Bojador…

    - En 1488, Bartolomeo Diaz franchit le Cap de Bonne Espérance…

    - En 1498, Vasco de Gama atteint la côte occidentale indienne.

    Le Portugal devient alors le maître des mers vers l’Asie, et la ville de Lisbonne le centre d’approvisionnement de l’Europe en matières premières asiatiques.

    Mais les anglais et les hollandais ne vont pas l’entendre de cette oreille et… souhaitant évincer les portugais, vont fonder respectivement leurs propres compagnies en 1600 et 1602, inaugurant ainsi l’ère des compagnies de commerce à chartes (concession écrite d’un gouvernement donnant le droit de commercer).

    La Compagnie des Indes (2)

    La Compagnie des Indes française est imaginée par Colbert. Elle est créée par Louis XIV le 27 août 1664. Les statuts en font une manufacture royale avec tous les privilèges associés. Sa devise : « Je fleurirai là où je serai portée » !

    - A l’Ouest du Cap de Bonne-Espérance commercent les Compagnies des Indes occidentales.

    - A l’Est du Cap de Bonne-Espérance commercent les Compagnies des Indes orientales.

    L’objectif de la Compagnie des Indes française est définit par :

    - Le commerce : lutter contre les produits anglais et hollandais

    - La politique : développer une marine nationale et affirmer la présence française sur les mers.

    - La culture et la religion : propager la civilisation française et évangéliser

    Fiston1 va de son côté, C-C de l’autre, pour finir par se retrouver devant tels tableaux ou devant telles vitrines accueillants de belles maquettes de reconstitution de l’organisation à bord.

    La Compagnie des Indes (17)

    La Compagnie des Indes (7)

    La Compagnie des Indes (10)

    La Compagnie des Indes (8)

    La Compagnie des Indes (12)

    En 1664, la Compagnie des Indes est installée à Port-Louis qui va connaître une période de prospérité, en témoignent encore maintenant les demeures cossues des riches négociants.

    A partir de 1666, le port de Lorient tout neuf, devient le siège de la Compagnie des Indes protégé par la Citadelle de Port-Louis.

    La Compagnie des Indes (4)

    Le nom de la ville proviendrait du premier vaisseau construit par la Compagnie : « Le Soleil d’Orient ». Le chantier fut appelé dans un premier temps « Le Soleil d’Orient » par les ouvriers qui changèrent ce nom en « L’Orient ».

    La Compagnie des Indes (5)

    La Compagnie des Indes (6)

    Jusqu’en 1791, profitant de leur monopole sur le commerce avec l’Afrique du Sud, Madagascar, La Réunion, et l’île Maurice, l’Inde et la Chine, 3 compagnies successives vont façonner l’histoire de Lorient.

    - En 1701, la Compagnie de Colbert va être engloutie par l’accumulation de dettes colossales sous Louis XIV.

    - En 1719,  l’inventeur du papier monnaie : le banquier John Law, forme la Compagnie perpétuelle des Indes. Celle-ci va renforcer la prospérité de la ville de Lorient durant 50 ans.

    D’Inde on rapporte : des épices, des étoffes,  du café, du thé

    De Chine : des porcelaines produites en quantités industrielles pour les familles aisées du royaume de France d’où le goût pour les « chinoiseries » qui se répand à travers les cours européennes.

    La Compagnie des Indes

    La Compagnie des Indes (15)

    Il me semblait bien que quelqu'un dans mon dos me regardait... !

    La Compagnie des Indes (16)

    - En 1748, un négociant nantais : Gabriel Michel, se livre au commerce du bois d’ébène entre le Sénégal et les Antilles en association avec d’autres armateurs.

    La Compagnie des Indes (14)

    La Compagnie des Indes (13)

    Une dernière compagnie sera lancée en 1785 vite balayée par la Révolution.

     

    Voilà donc notre petit tour de l’Histoire de la Compagnie des Indes qui se termine…

    En espérant que vous avez appris autant de choses que nous !

     

    Dans l'article 242… de jolies vitrines !

    Car demain est un autre jour dans l'article 141 !

    Claire-Cerise

     

    bateau23

     

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