-
277 - Viaduc en vue !
Pour la Communauté « Sur le pont, on y danse » de Denise
C’était dimanche dernier, il faisait beau… JF et C-C prirent leurs jambes à leur cou pour aller marcher… Tiens, c’est drôle cette expression… pourquoi prendre ses jambes à son cou, c’est tordu ! Ben non … c’est pas facile mais c’est pas tordu… cela indique une course où ces deux parties du corps seraient alignées… à cause de la vitesse… la vache ! Bon… on va faire plus cool finalement !… Nous décidons JF et moi, de faire quelques pas non loin… histoire de se dégourdir les jambes… Beaucoup plus simple comme ça !
Et nous arrivons à Daoulas. Pourquoi Daoulas ? Parce qu’à Daoulas, y’a un viaduc !
Et qu’au pied du viaduc y’a une rivière !
Et qu’à côté de la rivière y’a un sentier ! En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, nous voici dans celui-ci !
Et c’est parti… nous longeons le ruisseau joli... dans lequel se mire un chêne envahi de fougères !
...et admirons de loin ce viaduc spectaculaire dont la construction commença au printemps 1865, occupant 500 ouvriers et qui se termina en 1867.
Combien d’arches ? 15 de 18 mètres d’envergure chacune ! Sa longueur ? 357 mètres ! Et sa hauteur ? 38,10 mètres !
Vous voyez JF ? Mais si !... Là !... Tout en bas !!!
Tiens… ça c’est pour Mima ! Qu’est-ce que vous voyez dans ces écorces ?
Le viaduc de Daoulas est implanté pour les deux tiers de sa longueur sur la commune de Daou… ben non justement… de St-Urbain et, pour un tiers seulement, sur la commune de Daou… ben non… d’Irvillac ! Pourquoi alors Daoulas ? Son appellation vient de ce qu’il est bien visible de Daoulas :+)) …
Le viaduc de Daoulas donc, enjambe la vallée de la Mignonne. La Mignonne étant la rivière à côté de laquelle nous nous promenons, qui prend sa source dans les Monts d’Arrée et qui se jette un peu plus loin dans la rade de Brest.
Au-dessus de nos tête un « 4 réacteurs » passe…
... pourchassé par un plus petit !
Toutes les pierres et remblai qui constituent l’intérieur des piles du viaduc provenaient des carrières de kersantite et de feldspath proches de la commune, les autres pierres étaient acheminées par bateau des abers du Nord Finistère jusqu’à Daoulas.
Comment étaient-elles apportées sur les lieux ? Et bien, elles étaient acheminées vers le chantier au moyen de wagonnets tirés par des chevaux ou des bœufs !! Ma Doué, ça devait êtes què qu’ chose ! D’ailleurs, on utilisa les mêmes wagonnets chargés de pierres et tirés par les bœufs pour tester la solidité de l’édifice, avant que la locomotive* ne l’emprunte à son tour !
L’ouvrage assurait désormais, sur une voie unique, la liaison ferroviaire entre Quimper et Brest. Auparavant les voyageurs débarquaient du train à Châteaulin et prenaient le bateau pour traverser la rade jusqu’à Brest ! Quelle aventure !!!
… et de nos jours, le viaduc est toujours emprunté … par les TER.
Bon train-train à tous !
Claire-Cerise
* locomotive en breton se dit : Marc’h Du = cheval noir
-
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment
Ajouter un commentaire