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488 - Chez Auframi en Mayenne !
Bonjour à tous !
Nous voilà de retour de Mayenne où nous étions la semaine dernière pour : découvrir, visiter, photographier cette région inconnue de nous et surtout... pour rencontrer Auframi !
Après une première nuit au Sud-est de Rennes dans une ferme de "France Passion", nous franchissons les derniers kilomètres qui nous séparent de la Mayenne... déjeunons au lac de Juvigné où de jolis reflets s'amusent à celui qui sera le plus beau...
... et arrivons à Chailland. Une halte est prévue à l'église, Auframi ayant prévenu C-C qu'une Jehanne y était en bonne place. Effectivement, celle-ci trône au-dessus d'une porte latérale... mais.. nous en reparlerons plus tard...
Puis, à l'aide de ses explications transmises par e-mail avant le départ, nous arrivons devant sa maison entourée d'une pelouse bien verte...
... devant laquelle le potager a sa place également..
Et dans le potager.. devinez qui y est ? Auframi bien sûr.. alias Rémi de son vrai prénom ! Après les embrassades et poignées de mains, c'est tout naturellement que nous parlons jardinage, comme si nous nous étions quittés de la veille ! Avec le trop plein d'eau qui nous tombe du ciel depuis quelques temps, certains légumes ont du mal à faire surface et laissent des endroits vides de toute pousse.
Mais, revenons à Rémi qui est un grand gaillard aux yeux bleus.. cheveux et barbe blanche, il a le verbe facile, la voix forte et l'oeil vif et rieur.. c'est amusant de le découvrir après des mois d'échanges sur nos blogs respectifs. Claire-Cerise aime cet instant qui bascule le virtuel dans la réalité ! Et nous entrons dans la maison... où nous faisons connaissance de l'épouse et du fils de Rémi. Après une collation et les premiers échanges, Rémi ayant prévu de nous faire découvrir Chailland à pédibus, nous retournons au CC pour enfiler nos chaussures de marche... et nous voilà partis tous les 4, faire le tour du village pendant plus d'une heure et demi.
Chailland est un village très accidenté, c'est ce qui lui donne ce charme que C-C ressentait à chaque passage sur le blog d'Auframi. En effet, dès qu'on ouvre celui-ci, nous sommes happés par la photo qui trône dans le bandeau d'en-tête. C'est donc dans un décor à la fois connu et inconnu que nous entrons tout naturellement. Notre marche nous mène tout d'abord à d'anciennes forges qui produisaient le fer du XVIème au XIXème siècle.
Très florissantes, ces forges enrichissaient les propriétaires successifs dont le Cardinal de Mazarin qui en fit l'acquisition en 1657. Mais, comme partout, la révolution industrielle fut malheureusement à l'origine du déclin de celles-ci.
Et pourtant... au Moyen-âge, ces forges recevaient annuellement, des 3000 hectares de la forêt de Mayenne, l'équivalent de 120 hectares de coupe en charbon de bois (Sachant qu'avec 120 ha on a 18 coupes et qu'une coupe équivaut à 30 000 sacs de charbons de bois de 50 kg). Cette forêt fournissait également le bois qui servait à faire des couvertures de bardeaux (tuiles en bois).
Les spécialités métallurgiques de Chailland firent sa renommée jusqu'au XVIIIème :
- des plaques armoriées de cheminée ;
- des dalles tumulaires (tombeaux) en fonte moulé ;
- des essieux pour voitures et surtout..
- des barres en fer vendues aux serruriers, aux dinandiers (frabriquant d'ustensiles comme les casseroles) et aux maréchaux ferrants...
Nous déambulons au milieu des vestiges et longeons le cours d'eau du hameau de la grande forge...
Il y a là un immeuble à 3 niveaux, qui servait d'habitation aux ouvriers-forgerons.
Il est à distribution verticale et possède sur l'arrière une galerie de bois que C-C trouve bien jolie à photographier !
Nous poursuivons notre promenade en longeant les grilles et murs d'un des 4 châteaux de Chailland... le Château de la Forge.
...et nous descendons de l'autre côté de la propriété par rapport aux forges, pour découvrir le lieu où se trouvait la fenderie qui transformait le fer, fourni par la forge, en baguettes ou en aplatis servant à faire des clous.
A noter qu'à Chailland, une petite partie seulement de la population, aura profité de l'exploitation du lin, l'activité métallurgique étant plus importante. Il y avait encore à Chailland, 42 tisserands en 1862.
Après ces 2 haltes instructives, nous arrivons au dessus du village et suivons les petits sentiers escarpés qui le dominent.
C-C avait hâte d'arriver à ce moment là de la promenade !
C'est vrai.. j'aime beaucoup découvrir les villages par dessus leurs toits !
Et c'est ce moment que choisit Claire-Cerise pour arrêter là son récit.. jusqu'à vendredi ! La suite est prête mais une petite pause est de mise pour que vous puissiez emmagasiner cette première partie de balade ! N'est-ce pas raisonnable ?
Et vendredi...
La suite...
Claire-Cerise
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