Virée Automne 2024
Suite Art.1035
En ce 5 octobre, nous continuons notre visite de La Réole en passant devant le plus ancien Hôtel de ville de France, offert par Richard Cœur de Lion en 1190, un chef-d’œuvre de l’architecture romane civile. Il fut transformé en prison départementale sous le Révolution, puis en halle de marché et enfin, en salle d’exposition toute l’année.
Nous voici maintenant devant la plus remarquable maison à colombages de la ville, qui se distingue par un soubassement en belle pierre de taille. Les deux étages à encorbellement (avancement) permettent de gagner de l’espace et évite que la pluie ne s’écoule sur les façades.
Après quelques pas dans les ruelles, nous longeons une partie des remparts soutenant des jardins en terrasse.
Nous cherchons le lavoir de la Marmory du XIIIème que nous trouvons au fond d'une impasse. Reconstruit en 1806, il tire son nom des marbriers qui utilisaient son eau pour travailler le marbre, employé dans les décorations des demeures bourgeoises de la ville.
Sur le mur d'une maison
Nous voilà maintenant devant l’ancien hôtel de Briet du XVIIème, dont les linteaux du premier étage comportent deux mascarons représentant les portraits des premiers propriétaires.
Nous faisons demi-tour devant le logis du parlement de Bordeaux, exilé à La Réole sous ordre de Louis XIV jusqu’à la fin du XVIIème siècle.
Et puis nous retraversons la ville pour retrouver le Prieuré et monastère des bénédictins dont la fondation est attribuée à Charlemagne en 777. Le site sera ravagé par les Normands en 848 puis reconstruit en 977 et nommé Régula, puis Reula et enfin La Réole. Le Prieuré sera transformé en un monastère au XVIIIème.
L’escalier d’honneur « suspendu » avec sa rampe classée fait partie des réalisations remarquables du monastère qui est donc la Mairie de nos jours.
Nous longeons la Mairie pour rejoindre le château des Quat’Sos, Quatre Sœurs, dont le nom provient de ses quatre tours d’angle identiques. Il a été érigé à l’initiative de Richard Cœur de Lion vers la fin du XIIème siècle et jouera un rôle crucial dans l’autorité des Plantagenêt en Gascogne (clic). En 1629, le château sera en partie démantelé sur ordre de Richelieu.
Nous voici arrivés à la fin de notre visite et nous retournons vers notre carrosse pour délivrer Dame Cracotte qui se languit depuis deux heures et demie, et rejoignons notre Aire Park à Fontet.
À suivre…
Claire-Cerise