19 octobre 2010219/10/octobre/201021:00
Nous quittons Le Pradet en ce samedi 2 octobre pour rejoindre, en longeant la côte, le magnifique et vieux village de Bormes-les-Mimosas souvent comparé à une crèche provençale.
Qui ne connaît pas Bormes-les-Mimosas au moins de nom ?
Avec ses vieilles maisons couvertes de tuiles roses, ses ruelles fleuries et tortueuses, ses remparts, ses porches sculptés, ses passages couverts sous les maisons (cuberts) où se déroulaient jadis des veillées et les ruines de son château, ce vieux village médiéval du XIIème siècle nous offre une vue panoramique splendide sur toute la plaine et les îles.
Nous déambulons dans les vieilles rues les appareils photos en action… il y a de quoi satisfaire l’objectif !
Voici la chapelle Saint-François-de-Paule qui a été édifiée en 1560 en hommage au saint patron du village qui le délivra de la peste en 1481.
L’église St Trophyme du XVIIIème est de style roman.
Un cadran solaire orne sa façade sur lequel cette devise latine est inscrite « Ab hora diei ad horam Dei » « De l’heure du jour à l’heure de Dieu ».
En avançant dans ses vieilles ruelles pleines de charme nous remontons le temps et nous plongeons dans l’Histoire de la cité peuplée à partir de 400 ans avant JC. C’est la tribu ligure (de la région de Ligurie en Italie) qui, après s’être établie sur le littoral fuira les Sarrasins au IXème siècle et se réfugiera sur les collines ce qui lui donnera bien évidemment une position stratégique excellente. Malgré cela, elle subira des attaques successives des corsaires, des Maures, des Génois qui la mettront plusieurs fois à sac. Charles Quint pille le bourg en 1539.
Fiston1 et C-C prennent des photos à tire-larigot. Le charme opère… cela va d’un vieil escalier, à une vieille porte… d’une échoppe à un beau magasin qui profite des arcades d’une vieille cave pour s’exposer. La gérante des lieux, charmante, me laisse photographier le lieu.
C’est au XIIème siècle que les premières maisons apparaissent, défendues par des remparts. Bormes vit alors essentiellement de l’agriculture et… du commerce des bouchons !
Nous revenons sur nos pas en peinant un peu car nous sommes descendus un peu trop bas dans la vieille cité. Nous retrouvons Le Baluchon sur son parking et, sans le changer de place, nous prendrons notre déjeuner à bord et à trois pour la première fois.
Il fait chaud mais un petit vent sympathique nous apporte quelques effluves de fraîcheur et d’odeur des pins environnants. C’est en 1968 que Bormes devient la capitale du mimosa et c’est la même année qu’elle prend son nom actuel. A qui à votre avis doit-on l’apparition du mimosa ? Aux anglais ! Pour décorer les jardins de leurs résidences ils y plantèrent de nombreux spécimens.
Nous rangeons vaisselle et Baluchon et reprenons la route à travers les collines, mal guidés par « Catherine » notre GPS. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait des siennes celle-là ! Moi qui voulais montrer à Fiston1 la jolie côte escarpée allant de Bormes à Port-Grimaud, la déception est grande mais nous n’avons plus le temps de rebrousser chemin car… nous sommes attendus à la prochaine étape…
Claire-Cerise
Tege21/10/2010 18:58
Claire-Cerise21/10/2010 22:19
mima20/10/2010 19:37
Claire-Cerise20/10/2010 21:41
elvy20/10/2010 18:48
Claire-Cerise20/10/2010 19:21
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auframi-5320/10/2010 18:31
Claire-Cerise20/10/2010 19:13
Breton et Marseillais20/10/2010 11:51
Claire-Cerise20/10/2010 19:10
Sylvie20/10/2010 10:52
Claire-Cerise20/10/2010 19:08
virjaja20/10/2010 10:34
Claire-Cerise20/10/2010 19:00
FOYER20/10/2010 09:05
Claire-Cerise20/10/2010 18:59
channig20/10/2010 09:03
Claire-Cerise20/10/2010 18:55
eleonor20/10/2010 08:35
Claire-Cerise20/10/2010 18:53
canelle5620/10/2010 08:18
Claire-Cerise20/10/2010 18:50