Jeudi dernier nous avons repris la route… JF avait pris sa journée pour aller voir sa sœur, en vacances en ce moment dans sa maison des Côtes d’Armor.
Sur la route, avant d’arriver à Dinan, de nouveau un camping-car curieux que je m’empresse d’immortaliser :
Et nous arrivons dans les lieux que je ne montrerai que partiellement pour ne pas trop dévoiler l’intimité de nos hôtes. La sœur de JF et son mari ont fait l’acquisition de ce havre de paix, il y a peu ! Comme la famille est remplie d’enfants et de cousins, il fallait de la vastitude ! Et il y a de quoi loger effectivement ! Outre la maison principale, une adorable petite chapelle veille sur l’entrée ! Incroyable d’avoir trouvé ça !
La maison a été construite sur plusieurs époques et la partie la plus ancienne date du XVème. De chaque côté de la porte... ces petites têtes patinées par le temps que notre beau-frère s’amuse à comparer à leurs portraits !
Après un déjeuner de fruits de mer et de poisson, dans une salle à manger remarquable par ses poutres énormes et toutes biscornues, nous prenons la voiture pour aller faire quelques pas sur les bords de Rance.
Le vent est fort, le vent est froid, et la sœur de JF n’a pas l’air de l’apprécier ! Mais la beauté du site nous oblige à regarder de tous nos yeux.
Nous sommes à la Cale de Mordreuc sur Rance qui était, au siècle dernier, un petit port très attractif avec le transport de céréales, de pommes, de bois et de fagots. Ces derniers étaient destinés à l’alimentation des feux des boulangers de St Malo. Ils étaient acheminés par les marins négociants, les gabariers de la Rance, dans des gabares qui remontaient ainsi la Rance.
En face de nous, sur la rive opposée qui se trouve sur la commune de Plouër sur Rance, se dresse le château du Péhou, dit "du chêne vert" :
Un peu plus loin, les deux ponts côte à côte, le pont de Châteaubriand et le Pont St Hubert.
A droite, le moulin à marée. C’est à droite de celui-ci que se trouvaient les « souilles », lieux où les gabares chargeaient et déchargeaient leur cargaison :
A gauche, dans l’ombre, les vestiges d’un four à chaux circulaire. La chaux résultait de la transformation du calcaire dans les fours. Elle servait ensuite à blanchir les murs des maisons et à améliorer les sols. Le calcaire, quant à lui, arrivait tout droit de Normandie par bateau et cela, jusqu’en 1914.
Quant à la Cale publique de Mordreuc, elle a été construite entre 1876-1878.
Après cette bonne promenade vivifiante, nous sommes revenus vers la maison pour y retrouver notre voiture et nous avons pris congé… la route étant longue jusqu’à notre Finistère !
Cette promenade en Côtes d’Armor vous a-t-elle plu ?
Demain… une devinette !
Claire-Cerise