656 - Château de la Roche-Jagu (22)

26.01.2015

Suite Art.655

Après avoir quitté le Moulin du « Char à bancs », nous allons nous promener dans les jardins d’un beau château de la région : Le Château de la Roche-Jagu. Pour cela il nous faut retourner en direction de la côte de Paimpol vers laquelle nous irons tout d’abord, histoire de respirer l’air du large !

En face, l’île de Bréhat nous fait signe, mais la traversée n’est pas prévue au programme et nous nous contenterons de lui rendre son signe, en promettant de venir la voir un jour !

Du côté de Pontrieux (22) fév.2012 125

Nous quittons Paimpol et allons nous installer sur le parking du Château de la Roche-Jagu qui se trouve au sommet de la rive gauche de la rivière du Trieux, au cœur du Trégor, toujours dans les Côtes d’Armor sur la commune de Ploëzal.

CeChâteau du XVème, flanqué de 2 tours, est impressionnant par sa hauteur, mais aussi par son emplacement, puisqu’il domine l’estuaire du Trieux qu’il protège.

Sa toiture est coiffée de 19 cheminées octogonales de style gothique flamboyant. Elles sont toutes ornées de couronnes sculptées !

Avant lui, une forteresse fut construite à cet emplacement par un certain Jagu à la fin du XIème, mais elle fut détruite durant la guerre de succession de la Bretagne (1341-1365). (clic)

C’est en 1405que le château fut reconstruit par la propriétaire des lieux, Catherine de Troguindy, avec l’autorisation du Duc de Bretagne Jean V « à la charge que le duc y auroit tousjours son entrée libre sans empeschement de ladite Catherine ». A cette période, leChâteau avait deux vocations : il servait à la fois de résidence de prestige et d’ouvrage défensif.

Nous continuons notre petit tour, tout en se projetant en 1487 date à laquelle la terre de la Roche-Jagu est élevée par le Duc de Bretagne François II, au rang de baronnie. En 1773, il est vendu par le Cardinal de Richelieu à la famille de noblesse bretonne : Le Gonidec de Tressan.

Puis vint le 25 juin 1930, ce jour-là le Château de la Roche-Jagu est classé aux Monuments Historiques. Et puis, en 1958, le propriétaire du moment, le Vicomte d’Alès, lègue le Château au Conseil général des Côtes d’Armor qui le restaure en 1968.