789 - Le Guerno (56)… un amour de village !

Suite Art.788 

Je me suis un peu trompée dans l’article précédent concernant notre découverte du village du Guerno.

Après notre virée à l’île de Ré, nous sommes allés au Guerno pour le revoir… et c’est en septembre en fait que nous l’avions découvert lors d’une escapade dans la Presqu’île de Rhuys. Je n’ai pas encore raconté cette dernière et voilà pourquoi j’ai fait l’amalgame. Donc, les photos que vous allez voir ci-dessous sont ultérieures à celles que vous verrez plus tard. Voilà ce que c’est que de raconter nos grandes virées en priorité !

Mais qu’importe… je vais vous conter l’histoire du Guerno cette fois-ci avec toutes les photos prises à ce 2^ème passage, et j’aurai le plaisir de revenir dessus avec les photos de notre 1^er passage et peut-être quelques infos supplémentaires, pourquoi pas ! Plus il y en aura et mieux cela sera, non ? 

Pour commencer, Le Guerno vient du mot breton « gwern » qui désigne un marais ou un lieu humide. C’est un endroit en effet parsemé de marais, de mares et de roselières, conséquences du débordement de la rivière « La Vilaine ». Il y a un Parking pour CCar à la sortie du village et une Aire de services et de repos à l’intérieur du Camp municipal (clic). Des randonnées s’étendant sur 296km de sentiers dans toute la région, sont organisées et balisées autour de 23 étapes de 7 à 18km, sur le GR 349 Rhuys-Vilaine (clic). Celle du Guerno qui  longe le site de « Branféré », célèbre Parc botanique et animalier (clic)… où se trouve l’Ecole Nicolas Hulot (clic), se rattache au circuit qui débute au centre de la Commune de Noyal-Muzillac. Une petite randonnée sur le sentier « le Pré des lots », permet d’accéder à l’espace naturel et humide, classé et aménagé pour tous.

L'Histoire dit que le village sera malmené par les vikings jusqu’en 890, date à laquelle ces derniers seront écrasés à Questembert, un village voisin, par Alain 1^er dit Le Grand, roi de Bretagne de 890 à 907. 

L’évangélisation du Guerno se fit par les bretons de Grande Bretagne au VIème siècle, alors que le culte de divinité celte était pratiqué jusque là. C’est Ste Anne qui sera vénérée à partir de là. Au Moyen-âge, l’Ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem y établira une hostellerie destinée à accueillir les pèlerins de St Jacques de Compostelle et une chapelle, devenue église à la Renaissance, y sera édifiée au XIIème siècle, destinée à abriter un morceau de la Vraie Croix.  L’Eglise St Jean-Baptiste-Notre-Dame est classée aux Monuments Historiques.

À noter, la présence d’une chaire extérieure édifiée dans le mur de l’église qui servait lors de grandes affluences.

Nous pénétrons à l’intérieur et découvrons entre autres, des peintures murales datant de la fin du 14ème siècle.  

Ce village est magnifique, il est classé parmi la trentaine "Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » ! Nous tombons  en arrêt devant une des belles maisons moyenâgeuses en plein centre du village, juste devant « l’église extérieure » !

Elle est à vendre ! Imaginez notre émotion et notre curiosité !

Nous apprendrons plus tard qu’elle était une crêperie réputée jusqu’à ces derniers temps.

Nous ferons le tour du pâté de maisons pour la voir côté jardin. Les murs sont hauts et il n’est pas facile de se rendre compte de l’état des lieux.

Une fois rentrés chez nous, nous en rêverons quelques jours… et imaginons déjà reprendre notre activité artisanale dans ces lieux chargés d’Histoire ! Mais la raison l’emportera... N’avions-nous pas dit que nous aspirions à plus petit et… sans travaux cette fois-ci ?! Et puis, nous ne sommes pas fixés sur le lieu de notre Futur ! C-C préfèrerait arrêter son choix sur le Morbihan ou Noirmoutier mais JF rêve d’un endroit où il fait beau 360 jours par an, hi hi, alors évidemment…!!  

Et mardi 19 janvier…

Une escapade en Presqu’île de Rhuys…

Claire-Cerise