C'était en 2018 !
[Pour donner une idée de ce qu'est le Chemin aux futurs marcheurs !]
La Suite.. 37 jours après le départ de Sainte Anne d'Auray (56)
13 mai 2018 - À 9h ce jour là, nous quittons Mons et partons en compagnie de Jean-Claude et de Jean-Baptiste, notre acteur d'Arcachon, qui nous distancera en fin de matinée. Nous passons dans Les Landes (40) quelques minutes plus tard au milieu de bois et de champs.
Nous arriverons un peu avant l’heure du déjeuner au Muret où se trouve le restaurant « Le Grand Gousier ». Manque de bol, le restaurant est fermé ! Alors nous nous installons sur la terrasse et faisons l’inventaire de ce qui nous reste en nourriture, c'est-à-dire pas grand-chose, et nous partageons… un bon moment de rigolades encore !
Images du Net
Nous nous remettons en marche vite fait, bien fait au milieu d'une nature colorée et d'un ciel plutôt nuageux. D'ailleurs, nous garderons nos capes de pluie à portée de main.
Nous arriverons à notre bivouac du soir au bout des 19km500 chez un autre Jean-Claude à l’Airial de la Vigne sur la commune de Moustey où nous retrouvons Jean-Baptiste. Le propriétaire des lieux très atypique, est sympathique et a plein d’humour ce qui est un gros point pour les marcheurs que nous sommes. Les éclats de rires ne manqueront pas, cela fait tellement de bien de se relâcher en fin de journée ! Arrive à son tour Maurice que nous ne connaissons pas mais qui se joindra à nous bien sûr. Après les douches et les lessives, Jean-Claude2 nous conduit à l’épicerie du village pour acheter notre dîner et nous fera une visite commentée et amusante de Moustey, avant de rentrer au campement. Jean-Claude, le nôtre, a acheté à l’épicerie deux bouteilles de vin pour le dîner et voilà qu’arrive à son tour un couple de cyclistes-pèlerins hollandais qui monteront leur tente juste devant nous. Une fois celle-ci en place, ils nous proposeront de la bière hollandaise que nous troquerons contre deux verres de vin ! Après un échange des plus sympathiques, nos voisins repartiront au village avec leur vélo pour dîner au restaurant. Nous dînerons quant à nous, dans la pièce réservée aux pèlerins. C’est dans cette grande cabane en bois octogonale que se trouvent aussi les douches.
Jean-Claude
Après le dîner Maurice ira dormir dans la maison de notre hôte pendant que nous nous installerons, non pas dans un dortoir cette fois, mais dans des tipis !!
À chacun son tipi ! Jean-Baptiste rejoindra le sien, Jean-Claude fera de même puis nous suivrons le mouvement à notre tour et nous dormirons cette nuit là, comme des bébés !
Le lendemain 14 mai - Alors que nous venons de nous lever, Jean-Baptiste prend le départ le premier à 7h15. Après le petit-déjeuner, Jean-Claude suivra à 8h. Quant à nous, nous serons opérationnels à 9h mais nous visiterons au passage l’une des deux église du village (clic) qui se trouvent à quelques mètres l'une de l'autre et nous prendrons des photos également d’une curieuse statue de St Jacques ainsi que de la borne indiquant les 1000km à parcourir encore avant d’arriver à Santiago. Et puis, après avoir refait quelques courses à l’épicerie, nous nous élancerons à notre tour en laissant Moustey derrière nous !
Et puis, nous retrouverons nos lignes droites...
À l’heure dite nous piqueniquerons assis sur le bord d’un trottoir, faute de mieux, juste derrière l’école de Pissos.
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Et puis nous enchaînerons de nouveau les lignes droites ensablées et fatigantes et terminerons par une dernière ligne droite goudronnée et mortelle de 8km. Tout le monde sait que de marcher dans une couche de sable épaisse, n’est pas facile. La progression est lente et lorsqu’en plus il faut porter un sac à dos, l’exercice devient vite pénible.
Idem lorsque l’on marche sur du macadam qui, au bout d’un moment, provoque une sensation de brûlure sous la plante des pieds. Bref, dans ces conditions, la marche devient pénible et l’on peut se demander ce que l’on fait là au lieu d’être tranquille à la maison. Sur tout le périple, c’est le seul moment qui nous aura fait craquer !
Après 25km650 nous arrivons à 16h à Labouheyre où nous irons sonner chez notre nouvel hébergeant d’un soir. L’accueil de Jacques Valleret est très chaleureux. Il nous explique qu’ils habitent lui et sa femme dans la maison de ses beaux-parents décédés et que celle qu’il met à la disposition des pèlerins était celle de ses parents. Cette dernière se trouvant quelques rues plus loin, nous suivons Jacques dans la foulée. Une fois sur place, il nous annonce qu’un autre pèlerin est arrivé juste avant nous et c’est ainsi que nous verrons Jean-Claude descendre l’escalier pour nous accueillir. Evidemment les retrouvailles sont enjouées et nous irons tous les trois fêter cela au restaurant « l’Aubergade » dans la soirée. Le dîner sera excellent et la conversation tout autant, l’ambiance étant très détendue et je dirais même plus, hilarante ! Il ne restait plus qu’à passer une bonne nuit réparatrice pour repartir d’un bon pied le lendemain, et c’est ce que nous ferons ! À suivre…
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Cumul : après 39 jours de marche = 777km850
Claire-Cerise