...Suite
Souvenirs d’enfance…. qui sentent bon la noisette !
Dans l’Eure en Normandie
Des promenades, nous en faisions souvent à pieds ou à vélo… et Papy nous accompagnait.
Quelle était jolie cette route !
Dès la dernière maison du village dépassée, nous longions des champs où se trouvaient des troupeaux de vaches ou de taureaux.
Nous faisions toujours une halte, à notre grande joie, près d’une mare aux grenouilles et aux nénuphars…
Un peu plus loin, c’est à côté d’un gros chêne frappé par la foudre que nous faisions une pause.
Enorme, désormais creux, noir et sans branche… sa silhouette se voyait de loin.
Nous l’aimions ce pauvre arbre… et laissions à l’intérieur de petits trésors ramassés…
Puis nous arrivions dans le petit bois… qui délimite le territoire des deux communes avoisinantes.
Que de fraises des bois n’avons-nous pas dégustées dans ces sous-bois !
A l’orée, un champ, en pente, s’étendait à perte de vue… Nous nous y reposions à même le sol avant de reprendre la route du retour.
Derrière la maison de mes grands parents, il y avait une cour toute en gravier, un puits sans habillage trônait au milieu et, posée dessus, une ancienne marmite, repeinte en noir, qui recevait des fleurs ...
Cette marmite, je l’ai maintenant dans mon jardin.
Désormais, du joli lierre y a pris sa place à l’intérieur.
Pour accéder au jardin à partir de la cour, il fallait emprunter un petit chemin très étroit qui longeait les deux propriétés juxtaposées à celle de mes grands-parents.
A gauche, c’était la maison qui sentait bon le cuir, celle du cordonnier du village
qui, à ses heures perdues confectionnait des colliers avec des pépins de melons que nous lui apportions… à droite c’était celle qui sentait bon les croissants au beurre et le bon pain de campagne pétris par le boulanger !
Au bout de ce sentier bordé de poiriers grimpants, nous débouchions sur une flopée de fleurs de toutes sortes où tous les papillons de la création venaient s’y délecter !
Les couleurs de l’Arc-en-ciel s’y côtoyaient, baignées de soleil…
Le sentier traversait ce parterre pour nous mener dans une partie du jardin à l’herbe bien tondue, bordée de cyprès et au milieu desquels les pommiers donnaient de l’ombre appréciée les jours d’été !
C’est là que nous plantions notre tente d’indiens que nos grands-parents nous avait offerte… et c’est là également qu’un jour, nous avons découvert tout un nid de petites souris abandonnées par leur mère !
à suivre...
(Les photos sur cette page ont toutes été trouvées sur Internet, si les auteurs désiraient que je les retire de mon blog, je le ferais immédiatement)