Suite Art.951
Jeudi 16 septembre 2021, nous quittons Saint-Flour en fin de matinée, sachant que la pluie est annoncée pour l’après-midi. Et comme nous voulons voir le Viaduc de Garabit pour le photographier sous toutes les coutures, nous décidons d’aller faire nos photos avant la pause du déjeuner. Après quelques minutes de route, nous voici sur les lieux.
Ce Viaduc est grandiose ! Nous reconnaissons immédiatement la signature de Gustave Eiffel !
Nos APN tout excités, n’en peuvent plus d’attendre et nous trouvons donc rapidement un premier poste d’observation au pied même de l’œuvre, construite il y a plus de 130 ans au dessus de « La Truyère » qui a sculpté au fil du temps, des gorges profondes et infranchissables.
Nous commençons donc notre reportage avec beaucoup d’exaltation, ce genre d’édifice étant assez passionnant à immortaliser grâce à ses lignes, ses courbes et à sa structure métallique à la couleur chaude, qui donnent à l’ensemble un bel effet harmonieux et élancé. Nous voilà donc partis à l’assaut de cet ouvrage long de 564 mètres et haut de 122 mètres, qui réunit les deux rives de la rivière.
C’est pour relier Paris à Béziers en train que deux hommes de génie vont imaginer puis réaliser cette ingéniosité dans les années 1870. Léon Boyer, polytechnicien et ingénieur des ponts et chaussées, français de 27 ans, va résoudre le problème du franchissement de la Vallée de la Truyère pour que l’extension du Chemin de fer vers le Sud se fasse, en suggérant cette idée ambitieuse d’un viaduc à Garabit. Il s’appuie sur les exploits de l’Entreprise Eiffel en réalisant un projet adopté par le ministre qui autorisa, sans concours, un marché avec la Compagnie Eiffel.
Léon Boyer effectuera la réalisation du projet, chef-d’œuvre improbable, dont la construction durera quatre années et qui nécessitera le travail de près de 400 ouvriers, dont la moitié était des italiens, spécialistes de la taille de la pierre et du travail des moellons à la boucharde (un marteau spécial).
Le Viaduc de Garabit constituera le décor de plusieurs longs métrages avec Romy Schneider entre autres. Inscrit en 1965, il devra patienter jusqu’en 2017 pour être classé Monument Historique ! Mais depuis cette date, un nouveau défi se profile. Celui de prétendre à un classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Une procédure de candidature réunit six viaducs métalliques dont celui de Garabit et de Viaur pour la France.
Après avoir pris suffisamment de photos, nous nous déplaçons pour le déjeuner un peu plus bas le long de la rivière, ce qui nous permet de prendre en photo de jolis reflets !
Et puis nous reprenons notre route en longeant le lac.
Nous nous arrêtons quelques minutes sur une avancée au dessus du lac...
...avant de faire notre plein de courses en arrivant au Casino de Laguiole, de subir une grosse pluie d’orage en en sortant et d’aller nous installer sur le terrain accueillant et très bien agencé et organisé de notre « France Passion » du soir, au lieu dit : La Montagnette (clic) !
Photo du Net
Et pour terminer la visite du jour, si vous voulez prolonger la découverte du Viaduc avec des images qui bougent, voici une belle vidéo de présentation :
https://www.youtube.com/watch?v=uud4BZLkmKM
À suivre…
Le Baluchon et ses occupants vont prendre la poudre d'escampette du 1er au 23 mai.
Donc je ne reprendrai mes articles sur notre virée dans le Cantal qu'à notre retour.
D'ici là : Portez-vous bien !
Claire-Cerise