Virée automne 2024
Suite Art.1045
En ce 15 octobre, nous arrivons à pied de l’autre côté de Lectoure, à l’extrémité de l’éperon, et découvrons « le village » qui est un ancien château des comtes d’Armagnac construit au milieu du XIVème siècle, puis un ancien hôpital, reconverti de nos jours en une énorme brocante !
Ce village des brocanteurs accueille 30 exposants qui proposent toutes sortes d’objets à chiner qui s’étalent un peu partout.
Nous prenons notre temps pour visiter ce bric-à-brac totalement fou et unique !
J’aurais bien emporté cette belle statue de la Vierge, mais où la mettre dans notre Baluchon ?
Nous quittons ce lieu plaisant et allons voir les remparts et la vue panoramique sur la campagne environnante...
...et puis nous reprenons notre marche en retraversant la ville en direction de notre point de départ, en passant devant la Halle aux grains et la Maison des clarinettes.
À la fin du XVème siècle, la ville est conquise par Louis XI mais les guerres de religions au milieu du XVIème viennent tourmenter Lectoure qui prendra le parti de la Réforme. En revanche, le XVIIIème siècle sera prospère essentiellement grâce au tannage et à l’agriculture.
« La Ville, par ses fonctions religieuses, administratives et intellectuelles, héberge alors nombre de notables. Elle se pare d’édifices imposants et de riches demeures ».
Notre XXIe siècle quant à lui, est résolument tourné vers la sauvegarde du patrimoine, le tourisme et le thermalisme.
Après cette longue visite, nous retrouvons notre Cracotte et déjeunons sur place avant de quitter les lieux.
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Nous parcourons 15km pour atteindre La Romieu, collégiale sur le Chemin de Saint Jacques visitée elle aussi il y a 11 ans ! Nous sommes pour la nuit sur un parking autorisé au Ccar mais sans aucun service.
En revanche, un grand jardin public est à nos pieds, ce qui est bien pratique pour sortir Cracotte qui ne se fait pas prier.
Le Baluchon est le seul cette nuit-là à occuper la place d’où nous voyons le clocher de la collégiale que nous nous promettons de revoir le lendemain.
À suivre…
Claire-Cerise