1055 - Castelnau-Montratier, dans le Lot (46)

Virée Automne 2024

Suite Art.1054

Nous nous réveillons en ce 20 octobre, sur notre Aire CCP qui est située tout en haut de l’ancien camping municipal. Le dénivelé est assez important mais Cracotte en fait son affaire lorsque l’envie lui prend de sortir en me forçant à lui emboiter le pas. Nous passerons la matinée sur place. 

L’endroit est entouré de moulins à vent, ce qui est sympathique et je m’empresse d’aller leur tirer le portrait.

Après le déjeuner, où le foie gras du Lot se pavane dans nos assiettes entre frites, champignons et kiwis, nous partons à pied visiter le village bâti selon un plan médiéval. 

Son Histoire a contribué à sa renommée et nous, qui la veille encore ne connaissions son nom ni d’Ève ni d’Adam, sommes curieux et empressés de la découvrir. 

En 1214, le village et son château sont rasés par Simon de Montfort lors de la croisade contre les cathares, ordonnée par le Pape Innocent III. En 1250, le seigneur de Ratier II de Gourdon  rebâtit la ville et lui donne son nom définitif. Mais bien avant ces évènements, l’habitat était troglodytique. 

Nous avançons par les ruelles typiques… 

…et débouchons sur la grande place.

Nous tombons en arrêt devant la bâtisse dite « le Château », riche demeure patricienne construite au cours de la seconde moitié du XIIIème siècle, qui aurait servi d’Hôpital en 1334, suite à un don du propriétaire de l'époque. 

L’Hôtel de ville, du XIVème et XVIIème, repose sur trois arcades et son beffroi est surmonté d’un gracieux campanile.

Image du Net

Entre le XIIIème et le XVème siècle, grâce à la réputation de son industrie et du commerce de la laine, le village connait une période de prospérité. 

Nous voici maintenant devant l’église Saint Martin qui est excentrée et construite en 1907 à l’emplacement de l’église romane devenue vétuste, une partie de la toiture s’étant effondrée en 1905. 

Son architecture s’inspire des basiliques romano-byzantines et sa coupole, réalisée en 1935-36, n’est pas sans rappeler celle du Sacré Cœur de Montmartre. La coupole, recouverte de plaques de cuivre et les dômes des deux tourelles d’escalier qui encadrent la façade principale, dominent le village.

Nous faisons une pause sur l’esplanade pour admirer la campagne environnante puis nous pénétrons à l’intérieur de  l’édifice ouvert au culte dès 1912 et consacré le 15 août 1921. 

Après la visite de l’église, nous revenons sur nos pas et retournons vers notre campement d’où nous admirons ce soir-là, un magnifique coucher de soleil.

À suivre…

Claire-Cerise