1056 - Lauzerte, dans le Tarn-et-Garonne (82) (1ère partie)

Virée Automne 2024

Suite Art.2055

Le 21 octobre, nous quittons définitivement l’Aire de Castelnau-Montratier après le déjeuner, pour aller visiter à 22 km, la cité médiévale de Lauzerte qui se trouve sur la « via Podiensis », l’un des chemins menant à Saint Jacques de Compostelle.  

Après avoir garé le Baluchon en contrebas, nous choisissons de contourner le village pour éviter une montée trop abrupte. Nous progressons au Sud-ouest de la cité, surnommée la "Tolède quercynoise", tout en admirant le point de vue sur les vallées et collines du Quercy Blanc, région située au Nord-est du Bassin Aquitain. 

À l’origine, cette colline de Lauzerte était un oppidum gaulois (cité fortifiée) caractéristique de l’âge de Fer. 

Créée par le comte de Toulouse au XIIème siècle, le passé de la bastide de Lauzerte subsiste à travers de nombreux témoignages historiques et religieux que nous n’allons pas tarder à découvrir. 

« Lauzerte » est tiré du latin « lucerna » : lampe, qui désigne la position idéale de la citée, visible de loin comme une lumière ! Sa fondation, d’un intérêt stratégique et économique, connut un succès immédiat et aujourd’hui Lauzerte reste l’un des plus beaux et des plus exemplaires castelnaux de hauteur  fondés dans le Midi.  

Nous progressons dans une des rues qui nous mène vers la belle place aux arcades où se trouve l’église Saint Barthélémy. 

Contents de notre découverte du jour qui correspond à nos recherches, nous nous servons de nos APN avec empressement. Cette Place centrale des Cornières, l’une des plus belles de la région,  a un pavage ancien et est bordée de maisons de pierre ou à colombage datant du XVe au XVIIIe siècle. Une maison d’angle lui confère ce nom de Cornière. Nous sommes sous le charme incontestablement. 

Nous entrons dans l’église Saint-Barthélemy. 

Malheureusement pour nous, le retable en bois doré, de l’autel de la chapelle dédiée à la Vierge qui était à l’origine le chœur de l’église primitive du XIIIe siècle, est en cours de restauration. 

De l’architecture initiale du bâtiment ne subsistent que la première travée et le portail donnant sur la place. 

Cette église renferme toutefois un mobilier intéressant : stalles, tableaux, retable baroque et lambris peints que nous admirons tour à tour. 

La suite mardi prochain...

Claire-Cerise